Pourquoi Florie a-t-elle rejoint l’aventure du printemps ?

Florie se prête au jeu du « Pourquoi », après Marthe, Anne, Ellen et Barbara.
Comme elles, elle fait partie de ces personnes sensibles, inspirées, intuitives… avec les saisons qui font l’authenticité de l’expérience 4 saisons.
Florie était LA personne à contacter pour cette expérience car le concept lui doit beaucoup.
Minimaliste, slow et créativité font d’elle la partenaire idéale pour l’expérience 4 saisons. (www.florieteller.com)

Mais la plus belle façon de comprendre ce qui a convaincu Florie Vine de participer à la box du printemps c’est de lui demander…

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Qu’est-ce qui te plait dans l’expérience 4 saisons ?

J’aime beaucoup l’idée de vivre au rythme des saisons, d’observer à la fois ce qui nous entoure, comment la nature et les rites culturels changent au fil du temps, mais aussi à l’intérieur de nous, comment les saisons influent sur nos rythmes intérieurs.

L’expérience des saisons est à la fois commune à toutes les personnes de la Terre et différente en fonction des régions, des modes de vie et de notre sensibilité unique. Du coup, j’ai beaucoup apprécié l’idée de réunir plusieurs artistes et créatrices pour leur demander leur approche des 4 saisons.

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Pourquoi as-tu décidé d’y participer ?

Mon art et mes inspirations puisent dans les saisons depuis très longtemps, que ce soient les transformations de la nature qui nous entoure, les émotions et souvenirs liés à certaines périodes de l’année ou encore les habitudes sociales et culturelles qui rythment l’année. Quand j’étais étudiante en japonais, j’ai été particulièrement marquée par l’approche saisonnière de l’art japonais.

Les concepts de contemplation et d’impermanence sont beaucoup plus présent dans leur art que chez nous – l’art de capturer les instants éphémères propre à chaque saison, d’en profiter et d’accepter le changement permanent qui nous entoure. Un exemple que beaucoup connaissent est la contemplation des cerisiers en fleurs début avril, un vrai rituel au Japon où familles et amis se rendent au parc pour pique-niquer sous les cerisiers en fleurs…

Au fil des années, je me suis approprié cette sensibilité en tant qu’artiste et j’exprime la gratitude des joies minuscules des saisons à travers mes arts pluriels. L’expérience 4 saisons était l’occasion de partager l’une de ces pratiques créatives de manière simple et abordable pour inviter d’autres personnes à ralentir, observer le passage des saisons et cultiver l’appréciation des choses simples.

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Qu’est-ce que tu veux apporter à cette box ?
Quelle est ta vision et comment elle est en accord avec qui tu es ?

En tant qu’artiste plurielle, j’exprime mon rapport à l’instant présent et à la joie des choses simples avec mes pratiques créatives. Prendre une photo, composer un poème ou peindre une aquarelle à partir d’une image fugace me permet d’immortaliser un instant éphémère, de me rappeler l’émotion ressentie alors et de cultiver cette gratitude pour les petits riens du quotidien.

Avec cette box, je souhaite apporter l’une de ces pratiques créatives, le poème court japonais ou haïku, pour inviter d’autres personnes à observer ce qui les entoure, repérer ces détails éphémères dans leur quotidien et exprimer leur ressenti avec leur créativité à travers la composition d’un haïku printanier.

J’aime beaucoup cette forme de poésie parce qu’elle est courte et très simple : il s’agit de composer un vers de 5 – 7 – 5 syllabes. En France, la poésie s’entoure de mystère, de génie et comporte tant de règles que ça peut paraître inabordable de s’exprimer en composant un poème. Mais le haïku japonais a été conçu à l’origine pour transmettre une image éphémère de manière simple, accessible à tous.

Même si le genre s’est codifié au fil du temps dans la littérature japonaise, j’aime garder l’essence simple et abordable quand je transmets la pratique du haïku. Ça rejoint ma conviction profonde que chaque être humain est capable de créativité et que cette pratique est à la portée de toutes et tous, sans besoin de compétences d’écriture particulières.

De manière générale, je me sens en accord avec cette expérience 4 saisons dans l’idée que chaque artiste apporte un outil, une voix, un exercice pour apporter une touche de créativité, d’intention et de lenteur de manière simple et abordable. Et je pense que le monde en a bien besoin !

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As-tu une saison préférée et sais-tu pourquoi ?

Oh oui ! Ma saison préférée est l’automne, sans aucune hésitation ! Déjà parce que j’ai toujours aimé apprendre, donc j’adorais la rentrée des classes quand j’étais petite. J’adore la papeterie du coup septembre représentait ce moment de l’année où j’inaugurais mes nouveaux cahiers et stylos, un vrai plaisir.

J’aime aussi le fait que le temps se rafraîchit enfin, le soleil moins haut dans le ciel apporte une nuance dorée qui rend le paysage absolument magnifique, sans compter les feuilles d’automne au mille couleurs mordorées tellement inspirantes ! Et les promenades en forêt, encore humide des dernières pluies, à l’odeur de mousse, c’est un vrai régal en automne.

C’est aussi la saison où on profite à nouveau de temps cosy à la maison, avec une boisson chaude, un bon livre et un plaid pendant que la pluie bat contre les fenêtres. En tant qu’introvertie, j’apprécie ce retour au calme et à la solitude après un été vivant et bruyant en extérieur. L’automne regorge de nourriture que j’adore : le potiron, les champignons, la cannelle, les marrons grillés…

Mon mois préféré, c’est le mois d’octobre. Il ne fait ni trop chaud, ni encore trop froid. On peut se promener en ville et boire un café en terrasse avec un pull et une écharpe, les collections aux couleurs chaudes emplissent les magasins, on redécouvre les plaisirs de la saison froide, on ressort les pulls et les bottines, et la nature offre des tons absolument délicieux, parfaits pour des aquarelles botaniques ou de paysages !

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Comment te sens tu avec les notions de » Ralentir – Sentir – Vivre avec intention » ?

Dans le monde moderne, je trouve qu’on se coupe de plus en plus de notre humanité. On nous traite (et on se traite soi-même) comme des machines : être occupés tout le temps, productifs, rentabiliser notre temps en permanence…

Personnellement, cet état d’esprit d’accélération constante, de productivité et de rendement permanent m’ont conduite à être tellement focalisée sur les buts futurs que j’en oublie de profiter de l’instant présent. Mais au fil des années, à mesure que j’atteignais ces buts par mon travail, diplôme, premier emploi, premier logement à moi, transition vers une vie d’artiste indépendante, je me rendais compte qu’atteindre ces buts n’a de sens que si je prends le temps de savourer la vie que je me suis construite.

Dans une société du « faire », je pense que c’est important de retrouver un équilibre avec l’être. Se rappeler que nous sommes des êtres organiques et pas des machines, avec des rythmes, des limites, mais aussi de la créativité, une capacité à la gratitude et à l’émerveillement.

Pour moi, ralentir, sentir et vivre avec intention me rappellent cette idée de se reconnecter avec le Vivant en nous, prendre le temps d’être, prendre le temps de vivre…

Spoiler alert : dans le contenu de la box du printemps Florie vous proposera une expérience créative originale

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